Le budget d’une ville peut être comparé à celui d’une famille : lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses quotidiennes, l’excédent peut être utilisé pour investir et donc réduire, autant que possible, le recours à l’endettement. Sans excédent budgétaire, aucune ville ne peut construire ou rénover ses équipements publics pour les adapter aux besoins et exigences d’aujourd’hui et de demain, notamment en matière d’économie d’énergie. Une commune qui n’investirait pas verrait se dégrader la qualité de ses bâtiments, infrastructures et équipements. La vie quotidienne en pâtirait compromettant l’attractivité de la ville et le bien-être de ses habitants.
Lors du dernier conseil municipal, un groupe d’élus d’opposition a critiqué le montant de l’excédent qui résulte de la réalisation des comptes de l’année écoulée comparée au budget prévisionnel. Notre groupe majoritaire l’a expliqué et, pour faire court, cela découle de plusieurs principes de bonne gestion et de bon sens, aisément compréhensibles.
- Notre gestion nous pousse à examiner toutes les économies possibles : ce n’est pas parce que le budget voté autorise tout un ensemble de dépenses qu’il ne faut pas chercher à les optimiser, voire les réduire, tout en garantissant un service de qualité aux habitants.
- Nous recherchons systématiquement des subventions auprès de l’Etat ou de partenaires institutionnels mais, par prudence et comme elles ne sont pas toujours acquises d’avance, elles peuvent ne pas être inscrites au budget prévisionnel. Une subvention demandée pour la crèche des Réservoirs en 2021 vient notamment de nous être refusée.
- Certaines recettes sont très aléatoires et dépendent de facteurs externes, comme les cessions immobilières, et les prévisions budgétaires se doivent d’être là aussi prudentes. S’il y a de bonnes surprises, tant mieux !
- Cela fait douze ans que nous n’avons pas augmenté le taux des impôts locaux et nous espérons pouvoir poursuivre dans cette voie, malgré le contexte inflationniste actuel et les prochaines mesures gouvernementales qui devraient augmenter les salaires des fonctionnaires.
Vous l’aurez compris : un excédent budgétaire est une excellente nouvelle car il permet de financer les investissements indispensables tout en évitant l’appel à l’emprunt. Envisager de nouvelles dépenses récurrentes (par définition impossible à supprimer à terme), comme le suggérait ce groupe d’opposition lors du conseil municipal, réduirait d’autant notre capacité à financer la mise en œuvre du projet pour lequel nous avons obtenu la confiance des Viroflaysiens en 2020.
Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay