N’en jetez plus !

Le Ministre de l’Économie et des Finances a estimé que les collectivités locales devront contribuer au « redressement des comptes publics » aux côtés de l’État et de la Sécurité sociale.

Mais en ces temps d’austérité, l’équilibre du budget des collectivités locales est de plus en plus difficile à trouver. L’équation est simple à comprendre : les dépenses ne cessent d’augmenter plus rapidement que les recettes. Ainsi par exemple, la crise immobilière qui se traduit par moins de transactions, vient directement impacter le budget des collectivités locales par la diminution des frais dits « de notaire », perçus par les offices notariaux, mais dont une large part revient aux départements et aux communes.

En parallèle, et depuis de nombreuses années, l’Etat délègue et impose aux communes des mesures générant des coûts supplémentaires, sans pour autant leur donner les moyens de leur financement.

Ainsi en est-il pour Viroflay de l’obligation imposée par l’Etat de la construction de logements sociaux sous peine de pénalités financières. Difficile de prévoir de nouvelles constructions dans un contexte de crise immobilière !

On peut citer également la pratique de la natation, obligatoire dans les programmes de l’Education Nationale, mais non financée par l’Etat. Les décideurs ne sont pas toujours les payeurs… Les Viroflaysiens ont la chance de disposer d’une piscine, mais son budget de fonctionnement est très largement subventionné par la ville.

A Viroflay, comme ailleurs, il a fallu créer – et financer – une police municipale afin de compenser la diminution des effectifs de la police nationale.

Ajoutons qu’à partir de 2025, les communes vont « bénéficier » d’une compétence d’autorité organisatrice pour la petite enfance et il n’est pas acquis que les dépenses générées par cette nouvelle compétence soient compensées par l’Etat.

On peut ajouter la question de l’uniforme à l’école, en cours d’expérimentation et qui sera peut-être imposé aux communes en leur laissant probablement la charge du financement.

A Viroflay, dans ce contexte budgétaire tendu et de moins en moins prévisible, la majorité municipale met tout en œuvre pour tenir le cap et garantir aux citoyens, une qualité de vie dans une ville à taille humaine. Contrairement à l’Etat, nous avons fait le choix de la cohérence et appliquons la règle d’or budgétaire : nous ne pouvons pas dépenser plus que ce dont nous disposons.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Le logement face à une crise de grande ampleur

La période est particulièrement difficile pour le logement et donc pour tous ceux qui cherchent à se loger, que ce soit pour les personnes les plus précaires comme pour ceux qui envisagent d’acquérir leur logement. Lors de récents débats au Sénat, Patrice Vergriete, ex-ministre délégué chargé du logement, a reconnu l’ampleur de la crise à la fois « conjoncturelle et structurelle ».

De nombreux élus locaux reprochent à l’Etat non seulement de se désengager de sa responsabilité sur le logement social, mais également d’avoir réduit les aides au logement ce qui a fortement diminué la construction de logements et a impacté les finances des bailleurs sociaux. À cela s’ajoutent un foncier de plus en plus rare, des coûts de construction en augmentation, la hausse historique des taux d’intérêt et des prix à la vente qui ne baissent pas.

Le constat est le même à Viroflay en sachant que des efforts importants ont été effectués depuis de nombreuses années pour faire fortement progresser le nombre des logements sociaux qui constituent aujourd’hui 18,4% de l’ensemble du parc construit. Mais cette progression n’est pas suffisante au regard de la loi qui exige 25% de logements sociaux. Compte tenu du contexte de crise structurelle actuelle, dont l’Etat porte une grande part de responsabilité, trop peu de chantiers de construction de logements privés et sociaux pourront être engagés. Or, non seulement il est souhaitable que les nouveaux logements sociaux soient très intégrés dans des opérations d’accession privée, mais il s’agit aussi d’un enjeu économique incontournable : l’équilibre financier d’une opération immobilière repose souvent sur un partage du coût du foncier entre logements privés et sociaux.

Malgré tous les efforts de l’équipe de la majorité municipale pour atteindre les objectifs fixés unilatéralement par l’Etat, les pénalités imputées à la ville de Viroflay s’élèveront l’an prochain à un montant supérieur à 250 000 € ; le comble étant que nos efforts sont unanimement reconnus par tous les acteurs du secteur, dont le Préfet !

Espérons que l’année 2024 verra le gouvernement arrêter de se défausser pour prendre enfin toutes ses responsabilités avec une relance de la politique du logement au bénéfice de tous.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Le climat change, la ville aussi

L’année 2023 sera probablement la plus chaude pour la planète et tout particulièrement pour l’Europe avec, non seulement de longues périodes de sécheresse, mais aussi des pluies excessives comme ces dernières semaines.

Au regard de ces bouleversements on peut constater que Viroflay se situe dans un cadre privilégié : deux forêts à proximité et de nombreux espaces verts permettent, en été, d’y trouver une relative fraicheur. De plus, tous ces espaces naturels contribuent à absorber les pluies. Nous bénéficions aussi d’un réseau dense de transports en commun permettant aux Viroflaysiens de pouvoir se déplacer facilement, que ce soit pour leur travail, leurs études, leurs achats ou leurs loisirs, et de réduire l’usage de la voiture.

Les alertes concernant les évolutions du climat ne datent pas d’hier et la majorité municipale a engagé depuis longtemps une politique volontariste : isolation de l’ensemble des bâtiments communaux,  facilitation des circulations douces, éclairage public équipé de leds,  désimperméabilisation des cours d’écoles, et ce ne sont que quelques exemples d’initiatives dont la plupart sont inscrites dans notre plan pluriannuel d’investissement.

En avril 2023 nous avons organisé une réunion avec les responsables des copropriétés de Viroflay pour leur présenter les dispositifs d’accompagnement et de financement des travaux d’isolation thermique. En effet, les bâtiments d’habitation peu ou mal isolés contribuent fortement au dérèglement climatique du fait d’une sur-consommation d’énergie pour le chauffage ou la climatisation.

Mais chaque citoyen peut aussi contribuer à réduire son impact sur le climat. Par exemple en privilégiant les transports en commun, le vélo ou la marche à pied par rapport à la voiture. Un consommateur averti peut aussi faire le choix d’acheter des produits de saison et de proximité, de consommer l’eau du robinet de préférence à une eau en bouteilles en plastique souvent acheminées aux magasins par camion.

La municipalité va continuer à œuvrer pour adapter la ville, notamment au travers du projet de réaménagement du quartier du village qui intègre îlot de fraicheur, ombre naturelle et désimperméabilisation. C’est l’addition de toutes ces initiatives, individuelles et collectives, même modestes, qui contribuent à réduire notre impact sur le climat.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Des oppositions qui s’opposent…

L’année 2023 marque la moitié du mandat municipal. Les lecteurs trouveront sur le site de notre groupe majoritaire un point, actualisé régulièrement, sur l’état d’avancement de la réalisation des différents projets contenus dans notre programme de 2020. Malgré les contraintes multiples rencontrées depuis 2020, les projets avancent correctement ! Cette tribune nous offre aussi l’occasion de faire le point sur nos relations avec les deux autres groupes du conseil municipal dits « groupe minoritaires » mais qui, régulièrement dans ce mandat, se positionnent en fait comme des « groupes d’opposition ». Un constat bien décevant !

Bien évidemment et selon les villes, la posture des groupes d’oppositions face à la majorité dépend du contexte local, des politiques conduites et des relations avec le maire et son équipe. Il est indéniable qu’il existe des convergences entre les programmes électoraux des trois listes composant le conseil municipal, ce qui devrait faciliter un travail en commun par une attitude contributive. Malheureusement, malgré nos efforts d’ouverture depuis le début du mandat, ouverture qui va bien au-delà de ce qui est règlementaire en matière de relations entre majorité et oppositions, nous ne pouvons qu’exprimer notre déception. Et évidemment, lorsque notre équipe majoritaire lance ses projets, il n’est pas rare qu’une opposition en revendique la paternité, faisant fi de nos propres engagements devant les électeurs !

Par ailleurs, nous pensions, naïvement peut-être, que les élus d’opposition assureraient un minimum de présence dans les différentes commissions et comités dans lesquels ils ont demandé à être désignés, nous attendions un travail sérieux et approfondi sur les dossiers pour lesquels nous les consultons, des remarques, des suggestions et des propositions argumentées, et même des alternatives sur des projets structurants pour notre ville.  Sur tous ces points, au moins pour l’un des deux groupes d’opposition, nous sommes toujours en attente d’une vraie contribution.

Lorsque des élus sont force de proposition et porteurs d’attitudes constructives, ils démontrent leur envie de contribuer à construire l’avenir de la ville.

Espérons que la deuxième partie de ce mandat se déroule dans un climat serein et que les postures évoluent au bénéfice de la ville et donc de l’ensemble des Viroflaysiens.

Gérer en bon père de famille

Issue du latinisme « bonus pater familias », l’expression « en bon père de famille » a été remplacée dans les textes législatifs en 2014 par « raisonnablement ». Si les termes ont heureusement évolué, pour en gommer la référence de genre, l’esprit économique demeure.

Gérer raisonnablement le budget d’un ménage, c’est limiter ses dépenses pour épargner, et ainsi se dégager une marge de manœuvre en cas de coup dur, quand un équipement électroménager tombe en panne et qu’il n’est pas réparable par exemple, ou encore pour investir dans de nouvelles fenêtres en double vitrage. Bref : il s’agit d’avoir la capacité de maintenir, d’entretenir et aussi d’améliorer son patrimoine en n’ayant recours à l’emprunt que lors d’acquisitions conséquentes comme l’achat d’une voiture ou d’un logement.

Il en est de même pour une ville, les recettes se doivent d’être supérieures aux dépenses afin de générer des moyens pour investir. Pour ce faire, nos principales marges de manœuvre, hormis l’emprunt, dépendent de notre capacité à gérer raisonnablement les finances de la ville pour dégager un excédent. Il s’agit de maitriser les charges de fonctionnement afin que les recettes soient supérieures aux dépenses. Nos efforts constants pour limiter les dépenses en eau et en énergie ou celles impactées par l’inflation (achat de denrées pour les restaurants scolaires, par exemple) portent leurs fruits. Mais engager de nouvelles dépenses de fonctionnement avec l’excédent réalisé l’année précédente serait une grave erreur, d’autant plus quand celui-ci est fortement impacté par la crise économique.

Or, afin de maintenir le patrimoine municipal et surtout préparer la ville de demain, nous avons besoin d’investir. En effet notre programme intègre un plan d’investissement ambitieux de plusieurs dizaines de millions d’euros, à la hauteur des enjeux démographiques, écologiques, économiques et sociaux auxquels la ville est confrontée : rénovation et isolation thermique des bâtiments municipaux comme le Gymnase des Prés-aux-Bois, reconstruction de La Forge, création de nouveaux équipements comme le nouvel Arc’ados dans un bâtiment rénové et isolé, rénovation de la voirie du Village, création d’ilots de verdure et de fraicheur, etc… Depuis de nombreuses années, notre gestion est prudente et tournée vers l’avenir.

C’est pour cela que vous pouvez, raisonnablement, compter sur nous.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

La critique est aisée mais l’art est difficile

Il y a trois ans la majorité des électeurs viroflaysiens a fait le choix du programme présenté par notre équipe UPV. Celui-ci constitue le cadre de notre action et de nos projets. Chaque habitant peut, sur cette page de notre site internet, constater l’avancement des réalisations engagées.

Lors de débats au cours du conseil municipal ou dans les communications publiques de certains élus minoritaires, se glissent régulièrement des affirmations péremptoires et discutables. On nous reproche, par exemple, de ne pas avoir de « vision » concernant l’avenir de Viroflay alors même que notre programme, plébiscité il y a trois ans expose une vision globale et réaliste pour notre ville et son avenir.

Bien sûr il est tout à fait légitime que les élus d’opposition aient une vision différente et que leurs interventions expriment un désaccord partiel ou total concernant telle ou telle action ou projet proposé par notre groupe majoritaire. C’est l’essence même de la démocratie à laquelle nous sommes tous très attachés !

Il est donc normal qu’il y ait des positionnements différents, voire des critiques. Les instances réglementaires créées par le législateur sont le lieu concret de l’expression de cette diversité : commissions qui précèdent le conseil municipal dont le but est d’expliquer les délibérations et de répondre aux questions, séances du conseil municipal au cours desquelles la parole est accordée à tout élu qui la sollicite avec un débat ouvert avant chaque vote.

Mais dans cette période particulièrement ardue et incertaine, notamment sur le plan budgétaire, nous sommes sidérés de voir des élus d’opposition adopter des postures et se contenter de critiquer sans parfois émettre la moindre proposition. Comme le dit l’adage : la critique est aisée, mais l’art est difficile !

Dans le contexte difficile que nous connaissons, nous exhortons chacun à faire preuve d’ouverture, sans fuir le débat ; en clair : assumer ses responsabilités.  C’est ce que les élus de la majorité font chaque jour dans l’espoir, peut-être naïf, de retrouver une atmosphère de travail apaisée, sans dogmatisme, ni mauvaise foi, dans l’intérêt de tous les viroflaysiens.

Alors, pour cette seconde moitié du mandat nous exprimons le souhait de mieux partager nos idées et d’élaborer ensemble l’avenir de Viroflay… il n’est pas interdit de rêver !

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Partageons les efforts !

Les crises actuelles, qu’elles soient climatiques, énergétiques, géopolitiques, sociales, ou inflationnistes n’épargnent personne. Pour les collectivités, comme pour les entreprises et les particuliers, la tempête est bien là et toutes les communes devront faire des choix, y compris en matière budgétaire et fiscale, pour continuer d’avancer vers les objectifs qu’elles se sont fixés.

A Viroflay, jusqu’à début 2022, nous étions armés pour continuer à agir en tenant le cap. Le chemin vertueux pris depuis de nombreuses années par la majorité municipale pour s’assurer de finances communales saines et faire de Viroflay une ville durable et exemplaire a porté ses fruits. Cette maitrise de l’équation budgétaire nous a permis d’anticiper la modulation de l’éclairage public (déjà équipé de LED à plus de 95% et donc très peu énergivore), de nous doter d’un parc de véhicules électriques et d’engager très tôt la rénovation des bâtiments publics en vue de la réduction de leur consommation énergétique.

Mais la ville ne peut pas tout faire, d’autant que les contraintes financières vont croissantes. Certaines dépenses devront être réduites et la contribution de tous s’avère nécessaire. Nous attendons notamment une attitude plus constructive de la part des groupes minoritaires lors des séances du conseil municipal : la critique c’est bien, mais faire de vraies propositions, c’est mieux ! Et pas que des propositions cosmétiques…

Tout un chacun peut, à son échelle, lutter contre le dérèglement climatique et la crise économique :

–  A domicile en réduisant ses dépenses énergétiques, en réduisant et en triant ses déchets pour favoriser leur recyclage, en entretenant régulièrement son installation de chauffage, son véhicule, en consommant local chaque fois que possible, en pratiquant le compostage ou le lombricompostage ce qui permet des économies substantielles dans le traitement des ordures ménagères…

–  Sur l’espace public en privilégiant la mobilité douce individuelle (marche, vélo, trottinette) ou collective (bus, tramway, RER, covoiturage) et en pratiquant l’écoconduite. Il convient aussi de veiller à ne pas polluer nos rues par des détritus, mégots ou déchets canins.

Grâce à cette indispensable mobilisation citoyenne en synergie avec les efforts de la ville, nous parviendrons à relever le défi de cette crise et nous maintiendrons la qualité de vie qui caractérise Viroflay.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Maintenir l’équilibre !

La notion d’équilibre est essentielle dans notre vie. L’équilibre alimentaire permet de rester en bonne santé. L’équilibre vie professionnelle – vie familiale permet de concilier deux aspects essentiels au quotidien. En matière d’aménagement urbain, les villes moyennes comme Viroflay sont des lieux d’équilibre du territoire environnant. De notre capacité à anticiper et organiser les évolutions urbaines – en cohérence avec Versailles Grand Parc – et à en éviter les contradictions majeures, dépend l’avenir de notre commune.
Notre politique a pour objectif d’œuvrer pour une ville équilibrée, c’est-à-dire une ville mixte qui structure son développement autour des centralités (Verdun, Corby, Village, Centre-ville) et de l’offre de transports tout en garantissant un cadre résidentiel agréable où chacun peut trouver sa place, toute l’année, tout au long de sa vie pour y pratiquer les activités qu’il souhaite.
Or, notre souhait d’une politique équilibrée est régulièrement confronté à de nombreux impératifs, parfois même contradictoires : l’équilibre budgétaire est une obligation réglementaire pour les villes mais l’Etat prend régulièrement des décisions unilatérales qui doivent être financées localement, comme par exemple l’augmentation des salaires de la fonction publique. Autre exemple : plusieurs réglementations nationales incitent les communes à accentuer leurs initiatives en matière de développement durable, ce dont il faut se réjouir, mais d’autres réglementations interdisent ou limitent fortement l’isolation par l’extérieur des bâtiments ou l’implantation de panneaux solaires. Autre exemple : si la végétalisation d’un espace très minéral est envisagée – par exemple la gare routière dite de Chaville-Vélizy – l’État, malgré ses encouragement répétés, n’accordera aucune subvention, tout au plus une avance remboursable, et il reviendra à la ville d’en financer l’investissement et l’entretien au fil des années.
Le contexte de la forte augmentation du coût de l’énergie et de nombreux biens de consommation vient non seulement impacter le budget de chaque foyer, mais également l’équilibre du budget municipal qui ne bénéficie d’aucun bouclier tarifaire : nous devons impérativement maintenir cet équilibre, ainsi que l’offre de services aux habitants, tout en poursuivant des projets d’avenir qui nécessitent des investissements lourds. Maintenir l’équilibre : c’est ce sur quoi l’équipe de la majorité municipale concentre ses efforts au quotidien dans l’intérêt de tous.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Appel à toujours plus de sobriété

Depuis plusieurs mois, nous sommes tous confrontés à une inflation, générée notamment par la guerre en Ukraine, la sécheresse, la spéculation, des pénuries liées aux confinements sanitaires, voire des arbitrages politiques malheureux…

Sur les dépenses énergétiques, si les ménages sont en partie protégés par le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement, les collectivités locales et les entreprises doivent faire face, elles, à des augmentations sans limites. Certaines villes ont ainsi vu récemment leur délégataire de service public fermer unilatéralement la piscine municipale faute de pouvoir acheter à un prix raisonnable l’énergie pour la chauffer. La construction récente du Centre Aquatique des Bertisettes, équipement très bien isolé et peu énergivore grâce à des technologies de pointe, nous a évité d’être confrontés à cette situation.

A Viroflay, la recherche d’économie d’énergie est inscrite depuis des années dans le cahier des charges de l’ensemble de nos programmes d’investissement, de renouvellement et d’entretien. C’est le cas des projets passés comme la rénovation de l’école Aulnette, des projets en cours comme la rénovation du gymnase des Prés-aux-Bois et les projets futurs comme La Forge et le centre Philippe de Dieuleveult. Depuis 2013, nous avons remplacé progressivement les ampoules au sodium par des LED et réduit la puissance de 22h à 6h sur l’ensemble de l’éclairage public de la Ville, d’où une consommation diminuée de près de 80 %.

Nous travaillons également sur l’économie d’eau en installant des citernes de récupération d’eau de pluie et en équipant les locaux municipaux de robinets automatiques.

Depuis 2013, la mise en œuvre du PLU qui, sur l’avenue du Général Leclerc, a permis de remplacer progressivement des logements vétustes par des logements modernes et parfaitement isolés, tant thermiquement que phoniquement, contribue également à faire de Viroflay une ville moins énergivore au bénéfice des nouveaux habitants et de la planète.

Chaque ville, mais aussi chaque citoyen doit, selon ses possibilités, contribuer à cet effort. La crise que nous traversons est une opportunité pour que chacun fasse dans son quotidien la chasse aux dépenses d’énergie inutiles.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay

Gérer une ville nécessite d’avoir une vision de long terme

Le budget d’une ville peut être comparé à celui d’une famille : lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses quotidiennes, l’excédent peut être utilisé pour investir et donc réduire, autant que possible, le recours à l’endettement.  Sans excédent budgétaire, aucune ville ne peut construire ou rénover ses équipements publics pour les adapter aux besoins et exigences d’aujourd’hui et de demain, notamment en matière d’économie d’énergie. Une commune qui n’investirait pas verrait se dégrader la qualité de ses bâtiments, infrastructures et équipements. La vie quotidienne en pâtirait compromettant l’attractivité de la ville et le bien-être de ses habitants.

Lors du dernier conseil municipal, un groupe d’élus d’opposition a critiqué le montant de l’excédent qui résulte de la réalisation des comptes de l’année écoulée comparée au budget prévisionnel. Notre groupe majoritaire l’a expliqué et, pour faire court, cela découle de plusieurs principes de bonne gestion et de bon sens, aisément compréhensibles.

  • Notre gestion nous pousse à examiner toutes les économies possibles : ce n’est pas parce que le budget voté autorise tout un ensemble de dépenses qu’il ne faut pas chercher à les optimiser, voire les réduire, tout en garantissant un service de qualité aux habitants.
  • Nous recherchons systématiquement des subventions auprès de l’Etat ou de partenaires institutionnels mais, par prudence et comme elles ne sont pas toujours acquises d’avance, elles peuvent ne pas être inscrites au budget prévisionnel. Une subvention demandée pour la crèche des Réservoirs en 2021 vient notamment de nous être refusée.
  • Certaines recettes sont très aléatoires et dépendent de facteurs externes, comme les cessions immobilières, et les prévisions budgétaires se doivent d’être là aussi prudentes. S’il y a de bonnes surprises, tant mieux !
  • Cela fait douze ans que nous n’avons pas augmenté le taux des impôts locaux et nous espérons pouvoir poursuivre dans cette voie, malgré le contexte inflationniste actuel et les prochaines mesures gouvernementales qui devraient augmenter les salaires des fonctionnaires.

Vous l’aurez compris : un excédent budgétaire est une excellente nouvelle car il permet de financer les investissements indispensables tout en évitant l’appel à l’emprunt. Envisager de nouvelles dépenses récurrentes (par définition impossible à supprimer à terme), comme le suggérait ce groupe d’opposition lors du conseil municipal, réduirait d’autant notre capacité à financer la mise en œuvre du projet pour lequel nous avons obtenu la confiance des Viroflaysiens en 2020.

Les 26 élus de l’Union Pour Viroflay